Dans le passé, j’ai fait, pensé et dit des choses.
Dans le passé, j’ai créé et subi des situations.
Aujourd’hui, je désire reprendre ma liberté et me défaire de mes vieux vêtements.
Je décide que le passé ne m’affecte plus.
Dans le futur, je ferai, penserai et dirai des choses.
Dans le futur, je créerai et subirai des situation.
Aujourd’hui, ce futur n’est pas, je désire reprendre ma liberté et ne pas porter de vêtements supplémentaires.
Je décide que le futur ne m’affecte plus.
Le passé n’existe plus et le futur tel que vous l’imaginez n’arrivera jamais.
La seule réalité, c’est le présent.
Pourquoi ressassez-vous des situations que vous ne changerez pas puisque le passé ne peut être changé. C’est une espèce de masochisme morbide.
Pourquoi s’inquiéter pour des situations qui ne se produiront jamais.
Combien de fois avez-vous perdu votre énergie et votre temps à vous inquiéter d’une situation fantasmée, parfois même à en rendre votre corps malade ? Le fantasme est la manifestation consciente ou inconsciente d’un désir. Avez-vous donc envie de vivre toutes ces choses qui vous terrifient ou vous préoccupent, en les créant dans votre esprit ?
Le présent, maintenant, là, tout de suite, nous avons tout à y faire.
Ne retournons dans le passé que pour repenser à de jolis moments et tournons nous vers le futur pour de beaux projets. Nous créons aujourd’hui le présent de demain car nous vivons dans un éternel présent et tant de gens gâchent ce présent par des pensées erronées d’avant ou d’après.
Observez-vous, là, ici, maintenant : quel est votre ressenti physique (douleurs, siège inconfortable, vêtements trop serrés, digestion difficile, faim, malaise physique ?), psychique (De quoi va-t-on parler, comment ça va se passer, va-t-on terminer à l’heure, Sylvie sera-t-elle intéressante, les autres participantes sont-elles sympathiques ?) et émotionnel (Est-ce que je suis à l’aise, est-ce que j’ai confiance, est-ce que je suis anxieuse, est-ce que je me sens en sécurité ?).
Prenez-vous conscience que vos pensées seules créent votre souffrance quand il s’agit de faits du passé ou du futur. Ce ne sont que vos pensées, votre imaginaire, vos fantasmes. Est-ce concret ?
Dans le présent : la douleur physique liée à un problème mécanique (faim, soif, blessure, maladie)ou à une pensée ( deuil,départ, manque) est réelle.
Le passé et le futur sont des interprétations, des constructions mentales qui nous polluent quand ils ne nous font pas de bien. Ce sont des pensées erronées, des projections de notre mental. Donc en fait, nous laissons des pensées nous entraver. Est-ce bien raisonnable ?
Se libérer du mental :
Donc vivre dans le présent, c’est en premier lieu reprendre le contrôle tout en lâchant prise.
Je m’explique : le mental est à notre service et ce n’est pas lui qui doit commander.
- Vous pouvez décider ou non de nourrir les pensées erronées.
- Rappelez-vous que lorsque vous n’êtes plus en accord avec vous-même et que vous mettez de la colère dans vos actions, vos paroles ou vos pensées, ce n’est que la conséquence de vos émotions lovées au creux de votre estomac et qui sont nées de peurs anciennes, dans votre vécu (intra-utérin ou depuis que vous êtes né), dans d’anciennes vies ou l’héritage d’un de vos ancêtres. Nous portons tant que nous en oublions de vivre.
- Arrêtez d’attendre demain, plus tard, le prochain we, les prochaines vacances, votre future rencontre, votre emploi mieux payé...Si le présent n’est qu’un quai de gare, quand montez-vous dans le train ? Attendez-vous toujours le prochain qui ira peut-être plus vite, sera plus confortable, vous mènera plus loin ? Et en attendant, il ne se passe rien, que le fait d’attendre. Quand vous regardez un film, lisez un livre ou écoutez une chanson que vous aimez, pensez vous au dernier film, livre ou chant entendu la veille ou à ceux qui viendront plus tard pendant le déroulement de ce que vous vivez dans le présent ?
Le passé crée le futur et pourtant ces deux notions ne sont que des pensées. Si ces pensées sont erronées alors vous êtes dans l’erreur. En latin, erreur se traduit par error que l’on peut traduire par : errer, détour mais aussi illusion. Tout ce qui passe par le mental est une illusion, c’est à dire une interprétation de ce que l’on perçoit mais aussi l’apparence dépourvue de réalité. D’ailleurs si vous demandez à 20 personnes de vous raconter ce qui s’est passé pendant leur rencontre dans un même lieu et au même moment, vous aurez 20 récits différents même si les points importants y sont. Donc cessez d’errer et vivez.
Ne remettez pas à demain, ce que vous voulez aujourd’hui
-Si une décision doit être prise, prenez la.
-Si un voyage doit être fait, faites le.
-Si vous devez dire quelque chose de gentil à quelqu’un, dites le.
-Si vous voulez trouver un autre emploi, cherchez le.
-Si vous avez besoin de vous réconcilier avec une personne, réconciliez-vous.
Faites vos choix, comme si vous n’aviez plus le temps de tergiverser.
Vivez le présent comme un cadeau de chaque moment, comme si vous étiez votre propre Père Noël.
Et à chaque moment, soyez dans la gratitude, l’acceptation et la confiance.
Quelques pistes pour vivre dans le présent :
-Vous vivez certaine situation en observant ce que vous êtes en train de faire : manger, se laver, faire ses courses... Vous vous observez agir.
-Vous observez autour de vous : la nature, les gens, les lieux et au lieu de voir, vous regardez. Vous serez très étonné de ce que vous allez découvrir.
-Mettez de la lumière, de l’Amour dans toute situation.
-Mettez de la douceur et de la joie dans vos pensées, vos paroles et vos actes.
-Méditez et travaillez avec le souffle.
-Faites de la relaxation. Vous habitez votre corps dans le présent.
-Faites une activité physique ou artistique.
-Chantez.
-Créez. Toute création artistique : sculpture, peinture, dessin, chant, musique, écriture... vous installe dans le moment présent car quand vous donnez vie à une réalisation, vous êtes forcément dans l’instant.
Quelques livres à découvrir ou ré-découvrir :
- Le pouvoir du moment présent d’Eckart Tolle
- Mettre en pratique le pouvoir du moment présent d’Eckart Tolle
- La plénitude de l’instant de Thich Nhat Hanh